Invité à participer à cette sortie par le club des Escandaou (Aubagne), le rendez-vous est donné au local du club à 8h30 à tous les participants: Anne, Cathy, Danielle, Nico, Stephan, Laurent et moi-même Guillaume.

Après une heure de route et 20 minutes de marche d’approche, nous voilà donc tous les 7 devant la Ripelle, côté Vieille Valette. Un duo part en direction de la sortie pour l’équiper : il s’agit du puit des Loirs. Ils ont dû par la suite remonter pour nous rejoindre par l’entrée de la Vieille Valette. C’est avec Cathy que nous nous lançons dans l’équipement de la cavité.

Nous progressons bien malgré la complète découverte de la cavité pour ma part et la non connaissance des contenus des kits. On a du s’adapter, c’est ça la spéléologie.

Après la descente du P20, nous avons dû traverser une étroiture sur une vingtaine de mètres : rien de très compliqué en soit, mais ce qui fut surprenant c’est le courant d’air présent ! Un vrai Mistral à vous décoiffer votre casque. Pendant un instant, j’ai cru que j’allais déboucher sur la sortie tellement il ressemblait à un vent de l’extérieur et puis plus rien au-dessus du puit suivant.

Une fois arrivés à la salle de la bougie, nous somme accueillis par une belle grande salle où l’on a pu avoir la surprise de tomber nez à nez avec Nicolas qui avait préféré attendre que faire le tour comme Laurent, l’infatigable !

Une fois la tribu réunifiée, nous nous dirigeons jusqu’à la salle du lac pour vérifier si la salle porte bien son nom. Finalement, pas de lac, mais la salle vaut tout de même le détour car son volume est énorme avec quasiment 20 mètres de hauteur et longueur, des concrétions et même un sol plat sur lequel nous avons décidé de faire notre pause repas. 

Laurent part installer une corde pour l’escalade de la cascade de calcite car certains passages pouvaient être glissants. On monte, on monte, on monte dans de beaux volumes concrétionnés, de toute beauté. Une fois arrivés en haut de cette coulée de calcite de 37 mètres de long, nous trouvons un joli mini lac de quelques mètres, caché. En contre bas se trouvait une concrétion d’un blanc immaculé, tel un secret parmi le secret. La curiosité n’est pas un vilain défaut en spéléo 😉

De retour à la salle du grand lac, Nicolas, accompagné de Cathy, s’occupera de déséquiper là d’où nous sommes arrivés. Le reste du groupe sortira par le puit des Loirs, pour permettre à tout le monde de voir la cavité dans son entièreté. 
Je me propose pour le déséquipement, pas d’objection du reste du groupe, pas de risque d’avoir froid et d’attendre à la sortie. Phrase qui fût encore plus vraie après la remonté du puit de 21 mètres en ayant oublié d’enlever ma veste sous la combi…

A la sortie, nous repartons vers la Vieille Valette et, pile poil quand nous sommes arrivés, voilà que Cathy et Nico, sortent également. Excellent timing !
On se change sous un beau soleil (plaisir du Sud, inégalable).
Petit Bonus, on récolte 2 tiques au passage (dont une pour moi, heureusement trouvé avant qu’elle ne m’ait piqué) puis on rentre au local pour laver le matos.

Une agréable sortie, pour en avoir plein les yeux, avis aux intéressés !

Guillaume M.