Bonjour à toutes et tous!
Depuis que j’ai rejoint le club, j’ai continué mes figurines… fait une maquette d’avion… Il fallait donc que je me remette aussi au blindé !
Je vous présente cette-fois-ci un 2S9 Nona au 1/35eme de chez Eastern Ewpress.
Un peu de contexte :
Pendant la guerre froide, l’armée soviétique a particulièrement développé ses troupes parachutistes. On leur a même créé des véhicules spécifiques, destinés à être parachutés à leurs côtés.
On trouve donc les BMD (1 et 2), transports de troupe, apportant également un soutien au combat grâce à leurs armes de tourelle.
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| BMD-1 |
Sur le châssis du BMD-1, un véhicule d’artillerie a été développé : le 2S9,armé d’un mortier de 120mm.
Le véhicule est entré en service en 1981 et il est toujours utilisé de nos jours, suite à modernisation.
La maquette présentée vient de chez « Eastern Express ».
On n’a pas la facilité d’assemblage et le niveau de détail d’une maquette japonaise mais ça reste très correct.
Il faut simplement bien prendre le temps de consulter sa doc pour voir les manquements, puis affiner et compléter par-ci par-là.
Voilà la liste des améliorations apportées :
- Grosses poignées sur les côtés de la tourelle refaites en corde à piano de 0.6. Les soudures sont faites en green stuff (patte à modeler bi composants).
- Petites poignées, à l’arrière de la tourelle, refaites en fil de cuivre. Là aussi, les soudures sont en green stuff.
- Les garde-boues sont gardés mais affinés à la fraise montée sur mini-perceuse.
- Les bavettes (avant et arrière) sont taillées dans une canette d’Orangina.
Ça coûte moins cher que de la photodécoupe. Là où elles sont accrochées, je perce deux petits trous. Je colle dans chacun une petite bille tirée d’une cartouche de filtre d’eau. On a maintenant de jolis rivets !
- A l’arrière de la caisse, il y a deux grands trous. Je ne suis pas certain de leur rôle : échappement ou entrée / sortie d’air ? Il faut les caréner car Eastern Express les a laissés complètement vides, béants ! J’ai donc sorti la carte plastique et créé les cloisons nécessaires.
- Le canon et l’embase de l’antenne sont remplacés par des pièces en métal tournées, d'une marque que j'ai oubliée.
- Quelques optiques étaient absentes du kit. Un petit rectangle de carte plastique fait l’affaire.
- Sur le devant de la tourelle, eastern express a moulé un rectangle, tout plat. En cherchant dans la doc, je me suis rendu compte qu’il devrait en fait être creux et abriter une optique ! J’ai donc percé puis cloisonné l’emplacement avant d’y insérer un rectangle de carte plastique dans lequel j’avais percé la forme de l’optique.
- Sur le côté du masque canon, une petite tôle oblongue doit être ajoutée.
- Autour des trappes et sur le dessus de la tourelle, il manque pas mal de petits détails : les butées d’ouverture des trappes, les crochets pour les maintenir ouvertes…
Comme vous pouvez le constater, les roues et chenilles (maillon par maillon en plastique) ne sont pas encore fixées. Elles seront traitées à part.
Prochaine étape : la peinture !
Base de départ :
Mon objectif : rendre un véhicule uniformément vert, intéressant.
En consultant ma doc, j’ai constaté que le vert soviétique d’après-guerre est très très (très très très…) variable.
Donc, j’ai choisi une photo où la couleur me plait bien, puis dans le stock de peintures le pot qui correspondait le mieux.
Couleur de base : Tamiya Japanese navy Green
Ensuite, je prends un vert plus clair et soutenu et j’en mélange dans mon vert de base. Je le passe principalement sur les surfaces du haut et je fais aussi des striures verticales sur les surfaces… verticales.
Je fais plusieurs mélanges de plus en plus clairs avec lesquels je traite des zones de plus en plus réduites, de plus en plus concentrées sur le haut du véhicule. Dans ces mélanges, on retrouve mon vert de base, du vert clair, du chamois, du blanc-cassé… Je m’amuse !
Une fois les éclaircies traitées, je m’occupe des assombrissements.
Cette fois-ci, je me concentre sur le base de caisse et je fais des zébrures verticales sur les surfaces… verticales.
Pour assombrir mon vert, j’ajoute un peu de marron rouge. Il faut se souvenir du cercle chromatique : le rouge est la couleur complémentaire du vert. Pour assombrir du vert, on peut donc utiliser une (petite) pointe de rouge pour obtenir un vert assombri assez naturel. Le résultat est plus sympa qu’en ajoutant simplement du noir. Mais bon, si je veux forcer l’effet, j’ajoute quand même une pointe de noir.
Les marquages sont des transferts à sec de chez Mig. Autant je trouve que de très nombreux produits de chez Mig et Aka sont des poudres de perlimpinpin inutiles et couteuses, autant ces transferts me servent.
Une fois que je suis content de l’effet global, je passe une couche de klir à l’aérographe. Il va protéger ma peinture et son côté satiné facilitera la glisse de jus et filtres.
J’attaque ensuite les filtres.
Sur les surfaces verticales, où on doit trouver des coulures et salissures, je fais des petits points de peinture à l’huile de plusieurs couleurs : sable, vert clair, chair, gris, marron foncé, noir… Ensuite, j’imbibe un pinceau brosse de white spirit et je tire tout ça vers le bas. Si je trouve l’effet trop faible, je recommence. SI je le trouve trop marqué, je repasse la brosse imbibée de white. A nouveau, je patouille et je m’amuse.
Je peux maintenant revenir de façon plus ciblée avec des jus : dans les creux, autour des reliefs, des coulures…
Une fois les jus secs, il est temps de passer au brossage à sec. Je choisis une couleur plus claire que ma peinture de base, de façon à contraster, mais pas trop…
Je ne suis pas encore content de l'effet. Il va falloir y revenir.
Les prochaines étapes seront: peinture des détails, empoussiérage, boue, peinture et collage des roues et chenilles...
Et là le montage d'Anthony dans une revue de maquette (SteelMaster n°134)
Texte et Photos = Penpen